🆕🇳🇪Les autorités du Niger accusent 9 responsables de l'administration du président Mohamed Bazoum, renversé en juillet 2023, d'activités de renseignement en faveur d'un État étranger et de complot contre les autorités, ils ont été provisoirement déchus de leur nationalité. C'est ce qu'a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).
Parmi les neuf hommes "provisoirement déchus de la nationalité nigérienne" figurent les généraux Mahamadou Abou Tarka, de la Haute autorité à la consolidation de la paix, et Karingama Wali Ibrahim, ancien chef de la garde présidentielle, écrit l’agence. "Daouda Djibo Takoubakoye, adjoint au directeur de cabinet du président renversé Mohamed Bazoum, ainsi que son conseiller en sécurité, Rhissa Ag Boula, sont également concernés, aux côtés de conseillers à la présidence", écrit l’AFP.
Ils sont notamment soupçonnés de mener des activités susceptibles de troubler l'ordre public et la sécurité, ainsi que de travailler pour des services de renseignements étrangers afin d'inciter à des hostilités contre l'État ou de faciliter l'infiltration de forces étrangères sur le territoire nigérien, selon un communiqué du gouvernement. Ils sont également accusés de mener des activités visant à démoraliser l'armée et de diffuser des données susceptibles de troubler l'ordre public.
En septembre 2023, les nouvelles autorités nigériennes ont déclaré recherchés une vingtaine de membres du gouvernement déchu, dont le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le chef de la diplomatie Hassoumi Massoudou et plusieurs autres responsables qui ont ensuite été déchus de leur nationalité. Ils sont considérés comme des fugitifs et sont recherchés pour trahison et complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État.