150 000 morts . Plus de 12 millions de déplacés . En 2025, le Soudan traverse la plus grave crise humanitaire au monde , et pourtant, presque personne n’en parle. Pendant que les caméras sont braquées sur d’autres conflits, des villes sont rasées , des civils sont exécutés, violés, affamés, et contraints de fuir leurs terres sans protection.

Bénin : une crise politique qui inquiète toute l’Afrique de l’Ouest Ces derniers jours, le Bénin a été secoué par une tentative de coup d’État qui a failli faire basculer le pays. Des blindés dans les rues de Cotonou, des tensions au sommet de l’État et, surtout, l’arrivée de soldats étrangers pour appuyer les forces nationales. Le pouvoir affirme agir pour préserver la stabilité et la sécurité du pays.

CRISE DIPLOMATIQUE ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA FRANCE Une tension majeure secoue les relations entre Dakar et Paris . Le Sénégal a décidé de suspendre toutes les extraditions vers la France après le refus de livrer Madiambal Diagne, poursuivi pour blanchiment de capitaux et détournement de fonds publics . Pour les autorités sénégalaises, cette décision française ressemble à une ingérence et à une protection politique déguisée, surtout lorsqu’il s’agit de figures proches de l’ancien pouvoir.

Un vent de changement souffle sur le Sahel. Les États de l’AES franchissent une étape majeure avec la création de leur propre banque d’investissement, un outil stratégique destiné à financer des projets structurants, renforcer l’intégration régionale et surtout réduire la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs . Ce choix marque une volonté claire : reprendre le contrôle de leur développement et affirmer une souveraineté économique assumée.

Les propos insultants de Donald Trump visant les Somaliens du Minnesota ont provoqué peur, colère et humiliation au sein d’une communauté pourtant largement intégrée et majoritairement citoyenne américaine. Ces attaques s’inscrivent dans une politique migratoire dure et généralisante, qui utilise quelques affaires de fraude pour stigmatiser tout un groupe. Face à cela, les Somaliens se mobilisent pour défendre leur dignité et rappeler leur contribution à la société américaine.

Le texte dénonce le maintien des perruques et toges judiciaires en Afrique, vues comme des symboles coloniaux inadaptés à la culture, au climat et à la dignité africaine. Il montre que ces tenues sont coûteuses, fatigantes et renforcent une justice distante du peuple, alors même que les pays colonisateurs les abandonnent. Il appelle à créer une tenue judiciaire africaine moderne, souveraine et enracinée dans les cultures locales.

Les récents coups d’État en Afrique révèlent une forte volonté de souveraineté face aux ingérences étrangères et à des régimes jugés corrompus ou inefficaces. Du Sahel au Gabon jusqu’aux tensions au Bénin, chaque crise montre des réactions internationales différentes selon les intérêts géopolitiques en jeu. Cette instabilité croissante souligne un profond désir de changement et une méfiance envers les institutions régionales perçues comme manipulées de l’extérieur.

Apple se retrouve au cœur d’un scandale mondial après une plainte déposée à Washington l’accusant d’utiliser des minerais issus de zones de conflit en RDC et au Rwanda. Malgré ses déclarations rassurantes et ses efforts affichés de recyclage , une ONG affirme que la marque continue de dépendre de minerais liés au travail forcé, au travail d’enfants et à des groupes armés . Les enquêtes pointent aussi des fonderies chinoises qui auraient traité du coltan provenant illégalement de mines contrôlées par des milices, alimentant indirectement la chaîne d’approvisionnement d’Apple . Pendant ce temps, les populations congolaises subissent expulsions, violences, pollution, exploitation et pertes de terres . Et derrière notre demande permanente de nouveaux smartphones , c’est un système opaque et dangereux qui prospère.

L’Afrique traverse un moment historique . À Alger, une grande conférence internationale réunit dirigeants, experts, historiens et voix de la diaspora pour exiger justice face aux crimes du colonialisme . Ce n’est plus un débat théorique : l’Afrique réclame une reconnaissance claire, des réparations réelles et la restitution massive des biens culturels et des ressources pillées . La Déclaration d’Alger pose un cadre nouveau : reconnaître le colonialisme, l’esclavage et l’apartheid comme crimes contre l’humanité . Une démarche qui dérange, qui met sous pression les anciennes puissances et qui ouvre un immense débat juridique, politique et moral. Car oui : le pillage ne peut plus être ignoré, ni caché derrière des excuses symboliques.

Coup de tonnerre sur la scène internationale ! Donald Trump a annoncé l’exclusion de l’Afrique du Sud du G20 2026, accusant Pretoria de ne pas avoir remis correctement la présidence aux États-Unis après le sommet de Johannesburg. Mais l’Afrique du Sud assure avoir respecté le protocole, rappelant que les États-Unis étaient totalement absents du sommet 2025. Plusieurs pays européens dénoncent désormais une décision injuste qui menace l’esprit de coopération du G20.

La disparition de Nacer Boudiaf à Bruxelles marque bien plus que la mort d’un homme : c’est l’extinction d’une voix qui, pendant plus de 30 ans, a refusé de se taire. Fils du président Mohamed Boudiaf, assassiné en 1992, Nacer n’a cessé de dénoncer l’omerta, les contradictions officielles et le silence d’État autour de ce meurtre qui a traumatisé l’Algérie.

Les révélations autour d’accords secrets entre les États-Unis et plusieurs pays africains secouent l’opinion publique. Selon diverses sources, Washington paierait des nations comme l’Eswatini, le Rwanda ou le Ghana pour accueillir des migrants expulsés, souvent sans aucun lien avec ces pays. Ces transferts se feraient dans une opacité totale : ministères mis à l’écart, populations non informées, ONG alarmées… Pendant que certains gouvernements encaissent des millions, des migrants arrivent dans des conditions incertaines, parfois détenus sans avocat ni suivi clair.

L’#onu a soutenu le plan d’autonomie #marocain , renforçant #rabat et isolant l’#algerie . Le #maroc avance avec une stratégie concrète et économique, tandis qu’#alger reste bloquée dans une diplomatie rigide. Ce vote marque un tournant où le pragmatisme l’emporte sur les discours idéologiques.

Un bloc d’émeraude de 300 kg, caché depuis 2009 dans le Palais présidentiel malgache, relance les débats sur la transparence, la souveraineté et la gestion des richesses nationales. Sa mise en lumière par le nouveau régime interroge autant sur les responsabilités des anciens dirigeants que sur les intentions politiques actuelles. Parallèlement, le Togo renforce ses liens avec la Russie à travers un accord stratégique couvrant la sécurité, l’agriculture, la coopération diplomatique et la formation.

La Guinée-Bissau fait face à une forte instabilité politique, aggravée par les accusations d’autoritarisme contre le président Embaló et par un trafic de drogue florissant.

La création de la force unifiée de l’AES marque une volonté du Burkina Faso, du Niger et du Mali de reprendre leur souveraineté sécuritaire face au terrorisme et aux pressions extérieures. Cette initiative régionale, présentée comme un tournant stratégique, promet une action militaire coordonnée mais soulève aussi des inquiétudes sur la gouvernance, l’efficacité et les risques d’autocratie. Elle représente à la fois une affirmation panafricaine et un pari politique aux conséquences encore incertaines.

Le Sénégal refuse la restructuration de sa dette proposé par le FMI, affirmant vouloir préserver sa dignité et financer son économie grâce aux ressources nationales. Mais cette décision intervient alors que le pays fait face à une dette massive, à des dettes cachées et à une chute de la confiance des marchés. Ce choix, présenté comme un acte de souveraineté, devient ainsi un pari risqué qui pourrait autant renforcer l’autonomie du pays que fragiliser davantage sa stabilité économique.

Le procès de Roger Lumbala, jugé en France pour crimes contre l’humanité commis en RDC, relance le débat sur la compétence universelle et la souveraineté africaine. Il révèle les liens entre conflits armés, ressources minières et pouvoir politique, tout en exposant les limites des États africains à juger leurs propres criminels. Cette affaire symbolise enfin la nécessité pour l’Afrique de construire une justice forte et indépendante.

L’accord franco-algérien de 1968, autrefois outil de coopération, est devenu un sujet de crise car il offre aux Algériens un régime migratoire jugé aujourd’hui inadapté. Sa remise en cause par un vote serré en France a ravivé les tensions, alimentant des enjeux électoraux et diplomatiques sensibles. Cette affaire révèle surtout un choc entre héritage historique, souveraineté nationale et réalités migratoires actuelles.

L’élection historique de Zohran Mamdani à la mairie de New York révèle à la fois une victoire symbolique et la persistance d’un racisme structurel. Malgré ses succès, il reste perçu comme un “étranger”, preuve que la couleur et l’origine pèsent plus que les mérites. Ce cas illustre une réalité plus large : pour les Africains et les Asiatiques, la réussite ne garantit ni égalité ni véritable reconnaissance.

Le sénateur américain Jim Risch a accusé le régime de Paul Biya de corruption, de répression politique et de complicité avec des groupes armés comme Wagner et Boko Haram, mettant en doute le partenariat entre le Cameroun et les États-Unis. Ces critiques surviennent après une présidentielle contestée où Biya a été réélu pour un huitième mandat. Malgré les tensions, beaucoup de Camerounais choisissent encore la stabilité plutôt que le risque du chaos.

Aliko Dangote a annoncé l’expansion de sa raffinerie à Lagos, qui passera de 650 000 à 1,4 million de barils par jour, promettant une autonomie énergétique pour le Nigeria et l’Afrique. Ce projet colossal, soutenu par l’État, suscite pourtant des doutes : dépendance persistante au brut étranger, pressions financières et risques d’inégalités. Derrière le rêve d’indépendance, beaucoup craignent un nouveau modèle de dépendance économique.

Le 30 octobre 2025, le Burkina Faso a accueilli un nouvel avion Embraer 190 pour Air Burkina, symbole fort de résilience et de souveraineté retrouvée. Cet événement marque la renaissance d’une compagnie nationale jadis en difficulté et incarne la volonté du pays de bâtir une aviation durable, fière et indépendante. Plus qu’un simple appareil, c’est un message d’unité et de fierté adressé à toute l’Afrique.

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Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec la baisse des prix de l’électricité, du carburant et du gaz, symbole d’une reprise en main économique et d’une souveraineté retrouvée. Sous Ousmane Sonko, l’État choisit l’audace : soutenir ses entreprises, alléger la vie des citoyens et affirmer son indépendance face aux bailleurs.

Le Burkina Faso et le Nigeria incarnent une Afrique nouvelle, décidée à reprendre le contrôle de ses ressources et de son destin. Sous Ibrahim Traoré et Yusuf Tuggar, ces nations rejettent la dépendance et affirment leur souveraineté, qu’il s’agisse d’énergie, d’économie ou de diplomatie. Partout, le continent se lève, plus conscient de sa force, prêt à rompre avec le modèle néocolonial pour construire son propre avenir.

Un tribunal américain a jugé BNP Paribas complice des crimes du régime soudanais d’Omar el-Béchir, l’accusant d’avoir facilité ses financements pendant les atrocités, provoquant une chute de 10 % de son action. La banque, qui conteste le verdict et invoque le droit européen et suisse, fait appel. Cette affaire relance le débat sur la responsabilité morale et juridique des grandes banques face aux régimes autoritaires et aux violations des droits humains.

Raila Odinga, icône de la démocratie kényane, est mort à 80 ans, laissant un vide politique majeur. Ses funérailles ont viré au drame lorsque la police a tiré sur la foule, faisant plusieurs morts.

Le conflit entre la France et la Guinée équatoriale mêle pouvoir, pétrole et héritage colonial. Après la condamnation de Teodorin Obiang pour corruption, Malabo accuse Paris d’ingérence.

Le Maghreb se trouve à un tournant : entre indépendance proclamée et dépendance maquillée. Le Maroc attire les industriels étrangers comme Safran, mais sans réelle maîtrise technologique, tandis que l’Algérie signe de vastes contrats énergétiques dominés par des capitaux étrangers.

Les États-Unis imposent une caution de 10 000 $ aux demandeurs de visa maliens, ce que Bamako juge injuste et répond par une mesure identique. Ce bras de fer diplomatique révèle des tensions croissantes entre les deux pays.

La Génération Z, hyper-connectée et en quête de sens, rejette les modèles traditionnels pour plus de liberté et de justice. Entre divertissement, entrepreneuriat et militantisme, elle exprime son engagement de multiples façons. Imparfaite mais déterminée, elle incarne une jeunesse qui veut transformer le monde.

L’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun s’est déroulée dans un climat tendu, marqué par la revendication anticipée d’Issa Tchiroma Bakary et la réaction du gouvernement. Dans les régions anglophones, la militarisation et les “villes mortes” ont accentué la crise. Entre accusations de fraude et appels au dialogue, le pays reste plongé dans l’incertitude politique.

qui sont les acteurs clés impliqués et quels sont leurs intérêts dans ce conflit. Analysons les causes profondes de cette guerre et les conséquences pour la population soudanaise. Qui sont les vrais bénéficiaires de ce conflit et quelles sont les motivations derrière les actions des différents acteurs.

La RDC, riche en cobalt, veut en reprendre le contrôle en limitant les exportations pour favoriser l’industrie locale, malgré des risques sociaux. En parallèle, l’Afrique du Sud enquête sur la mort mystérieuse de son ambassadeur à Paris, un drame aux répercussions diplomatiques.

Fin septembre 2025, un tribunal militaire a condamné à mort Joseph Kabila pour trahison et crimes de guerre liés au M23. Jugé sans sa présence, ce verdict divise entre justice historique et manœuvre politique. Dans un climat de guerre à l’est, cette affaire fragilise la stabilité du pays et la crédibilité de sa justice.

Kirawa, une ville du nord-est du Nigeria, a été ravagée par une attaque de Boko Haram et de sa branche ISWAP, forçant plus de 5 000 habitants à fuir vers le Cameroun. L’armée nigériane, impuissante, a abandonné la population face aux insurgés qui gagnent du terrain chaque jour. Ce drame révèle l’échec d’un État miné par la corruption, l’indifférence et l’abandon de ses citoyens.