𝘀𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗾𝘂𝗶é𝘁𝘂𝗱𝗲.
Ce jour-là, selon son épouse, le journaliste et chroniqueur dans l’émission « Press Échos » de la télévision privée BF1 a quitté son domicile le matin pour le bureau, à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) où il enseigne.
«Il devrait rencontrer son ami à la Patte d’oie entre 14h et 15h», relate son épouse qui s’est confiée à Libre info le 30 juin. Elle confirme qu’il a quitté le bureau pour honorer un rendez- vous. « Il n’est jamais arrivé parce que l’ami dit qu’il l’a attendu en vain et que ses contacts ne passent plus », déclare-t-elle, pensive.
Le lendemain, la famille décide de se rendre dans un commissariat de police à Ouagadougou pour signaler la disparition du journaliste, conseiller en sciences de l’information et de la communication.
«Nous nous sommes rendus au commissariat de la Patte d’Oie. Là, les agents nous conseillent de signaler dans d’autres postes de police », informe Madame 𝗕𝗮𝘆𝗮𝗹𝗮 qui ajoute que la famille a fait le tour de deux commissariats et de deux postes de gendarmerie.
Jusqu’à présent, « nous ne savons pas où il est», poursuit l’épouse avant d’ajouter « espérons que rien ne lui arrive… »
Le 30 juin, le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) dont 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗕𝗮𝘆𝗮𝗹𝗮 est le président, a publié un communiqué dans lequel il annonce la “disparition” de ce dernier.
𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗕𝗮𝘆𝗮𝗹𝗮, ancien journaliste au quotidien d’Etat Sidwaya a servi au Département de la communication de la Présidence du Faso, avant de rejoindre le Conseil régional du Centre puis la Direction de la communication et des relations publiques du ministère de la Culture des Arts et du Tourisme.
𝗣𝗿é𝗰é𝗱𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗶𝗹 𝗳𝗮𝗶𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁é𝗹é𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗶𝘃é𝗲 𝗕𝗙1 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’é𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗵𝗲𝗯𝗱𝗼𝗺𝗮𝗱𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗣𝗿𝗲𝘀𝘀 𝗘𝗰𝗵𝗼𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗺𝗮𝗻𝗰𝗵𝗲𝘀.
𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗕𝗮𝘆𝗮𝗹𝗮 é𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘃𝗶𝘀-à -𝘃𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗴𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 @CapitaineIb226 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀