🇨🇲 " À l’invitation de Macron, Paul Biya a su déplacer ses pieds jusqu’à la nécropole de St-Raphael-Boulouris il y a un mois, pour aller rendre hommage aux combattants africains qui sont morts pour libérer la France lors de la 2e guerre mondiale.
Mais depuis 42 ans qu’il dirige le Cameroun, il n’a jamais trouvé le temps de répondre à l’invitation du peuple africain de rendre hommage au combattant Ruben Um Nyobè, lâchement assassiné, défiguré et profané par l’armée française à Boumnyebel le 13 septembre 1958, pour avoir lutté pour l’indépendance du Cameroun.
L’incarnation de l’indignité!
Mais les ancêtres veillent, et dans 20 ans, 30 ans, 100 ans, on célébrera encore le Mpodol, le porte-parole, comme on l’appelle dans ma langue, tandis que l’autre sera dans les oubliettes de l’histoire.
Nathalie Yamb