Cameroun : Clash à l'ambassade des États-Unis à Yaoundé entre les officiels américains et le PDG d'Afrique Média, qui a refusé des compromissions.
Le mercredi 2 octobre 2024, un incident diplomatique majeur a eu lieu à l'ambassade des États-Unis à Yaoundé, mettant en lumière les tentatives d'ingérence américaine dans les affaires des médias panafricains. Le PDG d'Afrique Média, monsieur Justin Tagouh, a été convoqué par des officiels américains à la suite de la révocation de son visa américain, un acte qui semble directement lié à ses interactions avec le président russe Vladimir Poutine. Cet épisode met en exergue l’intensification des pressions américaines sur des personnalités influentes africaines qui refusent de se plier aux diktats occidentaux.
Selon les informations recueillies, Justin Tagouh s’était rendu à New York il y a quelques semaines pour participer à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cependant, à son arrivée à l'aéroport JFK, il a été surpris de se voir refuser l’entrée sur le territoire américain sans raison valable. Une note des services secrets américains, incluant la CIA, NSA et FBI, lui avait été présentée, l'accusant implicitement de représenter une menace pour les intérêts américains en raison de sa proximité avec le président Poutine. Cette interdiction est une violation flagrante de la Constitution américaine, qui garantit le droit à la libre circulation, et une illustration parfaite des abus de pouvoir des services de renseignement américains.
Suite à cet incident, l’ambassade des États-Unis à Yaoundé a invité Justin Tagouh à une rencontre officielle. Lors de cet entretien, les responsables américains, qui n’étaient visiblement pas de simples diplomates, lui ont explicitement demandé de cesser toute collaboration avec la Russie, évoquant de manière à peine voilée des promesses de faveurs s’il acceptait. Ces pressions représentent une tentative de corruption déguisée, cherchant à faire plier le patron du média panafricain le plus influent.
Une tentative d’intimidation qui échoue face à la détermination de Justin Tagouh
Face à ces tentatives de manipulation, Justin Tagouh a fermement refusé toute compromission. Il a clairement exprimé son engagement à maintenir l'indépendance éditoriale d'Afrique Média, rappelant que son devoir est de défendre les intérêts de l'Afrique sans se soumettre à des injonctions extérieures. Il a dénoncé ces manœuvres comme étant contraires aux principes de la liberté de la presse et de l'autodétermination des peuples africains.
Le PDG d'Afrique Média a quitté l'ambassade en claquant la porte, refusant de prendre les documents qui lui avaient été remis par ses interlocuteurs. Cet acte symbolique est une preuve supplémentaire que les États-Unis cherchent à imposer leur agenda politique par des moyens déloyaux, y compris l’intimidation et la corruption.
L’ingérence américaine : une menace pour la souveraineté africaine
Cet incident révèle la véritable nature des relations des États-Unis avec les pays africains. Derrière le discours officiel prônant le partenariat et le développement, se cachent des tentatives répétées de manipulation et d'ingérence dans les affaires intérieures africaines. Les services secrets américains, qui opèrent sous couvert de missions diplomatiques, n’hésitent pas à utiliser des méthodes coercitives pour atteindre leurs objectifs géopolitiques.
Le refus de Justin Tagouh de se laisser corrompre est un message fort pour tous les dirigeants africains : il est possible de résister aux pressions extérieures et de défendre les intérêts du continent. Alors que les États-Unis cherchent à étendre leur influence en Afrique dans le cadre de la compétition géopolitique mondiale, notamment face à la montée en puissance de la Russie et de la Chine, ils montrent à nouveau qu’ils n’hésitent pas à employer des moyens antidémocratiques pour asseoir leur domination.
Un appel à la vigilance pour les acteurs africains