Il n’y a absolument rien de nouveau, seuls les acteurs ont changé, sinon la lutte reste la même. En 1987, il y avait un vieux civil en Côte d’Ivoire, un général aux affaires au Niger, un capitaine au Burkina Faso (le plus jeune du groupe) et un autre officier au Mali. La cible prioritaire de la France était le capitaine burkinabè, et les relations entre la France et le capitaine s’étaient envenimées après la perte de la majorité à l’Assemblée française par le parti du président français. Les trois du Mali, Niger et Burkina travaillaient ensemble sur un projet de fédération des trois pays (le Liptako-Gourma). Aujourd’hui, en 2024, le parti du président français a perdu la majorité à l’Assemblée nationale, nous avons un vieux civil à la tête de la Côte d’Ivoire, un général au Niger, un capitaine au Burkina Faso (le plus jeune du groupe) et un autre officier au Mali. Comme en 1987, c’est le vieux civil ivoirien que les néocolonialistes instrumentalisent pour chercher à assassiner le capitaine burkinabè, qui est la cible prioritaire de la France. Les trois du Mali, du Burkina Faso et du Niger travaillent ensemble sur un projet de confédération (AES). Les néocolonialistes utilisent les mêmes méthodes de désinformation. Ils avaient fait circuler des tracts en 1987 faisant croire que Sankara s’enrichissait, le qualifiant de fou et d’instable, et jouant sur son appartenance ethnique. Observez bien et vous comprendrez que c’est l’histoire qui nous donne une seconde chance pour nous libérer.
La seule question c’est: Serons-nous à la hauteur de l’histoire cette fois-ci ?