📰Iwacu Burundi🇧🇮: l’UE prolonge ses sanctions contre le Burundi jusqu’en octobre 2025
L’Union européenne a décidé de prolonger les sanctions contre le Burundi jusqu’en octobre 2025 en raison des violations des droits de l’homme et de l’absence de réformes politiques significatives. C'est ce que rapporte le site Iwacu Burundi dans un article paru le 23 octobre.
"Sur la base d’un réexamen de la décision (PESC) 2015/1763, il convient de proroger les mesures restrictives qui y sont énoncées jusqu’au 31 octobre 2025", lit-on dans un communiqué du Conseil de l’UE. Prises en 2015, les sanctions de l’UE sont intervenues suite à la détérioration de la situation politique et sécuritaire au Burundi, consécutive à la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un autre mandat. Cette décision a été décriée par les leaders des partis d’opposition et les ténors de la plupart des associations de la société civile qui se trouvent aujourd’hui en exil.
Malgré une série de dialogue entre l’UE et le Burundi, les lignes ont peu bougé. L’UE demande au Burundi d’autoriser l’entrée du rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et de promouvoir l’ouverture de l’espace civique et politique avec la participation de tous les acteurs dans la vie politique, ce qui reste une préoccupation pour l’UE car cela influe sur la qualité de la démocratie.
Concernant la situation des droits de l'homme au Burundi, le ministre burundais des Affaires étrangères Albert Shingiro a expliqué, à l’issue de la 5e session du dialogue politique entre le Burundi et l’UE, le 22 juin 2023, que son pays travaillait à promouvoir les droits humains afin d’assurer le bien-être de la population. "Le Burundi est une jeune démocratie. Il y a encore des défis à relever. Nous ne sommes pas encore au même niveau que les anciennes démocraties", a-t-il justifié.