🔴🇫🇷🌍La cérémonie tenue en hommage aux combattants africains, se voulait une forme de reconnaissance de la contribution des anciennes colonies à la libération de la France
Rappelons que cette commémoration intervient quelques semaines après le geste mémoriel inédit de la France dans le douloureux dossier du massacre de Thiaroye au Sénégal, en faveur d'une demi-douzaine de tirailleurs sénégalais exécutés avec des dizaines d'autres sur ordre d'officiers de l'armée française en 1944, et déclarés « morts pour la France » à titre posthume.
Une commémoration qui intervient aussi dans un contexte où la France est en perte de vitesse sur le continent noir où sa présence est, de plus en plus, remise en cause dans certains pays. Toujours est-il qu'au-delà des actes, la cérémonie d'hier tenue en hommage aux combattants africains, se voulait une forme de reconnaissance de la contribution des anciennes colonies à la libération de la France.
Mais 80 ans après les événements, quelle est la portée d'un tel événement pour les Africains ? La question est d'autant plus fondée qu'en huit décennies, les rapports entre les pays africains et l'ancienne puissance coloniale, ont évolué au point que la suprématie de la France qui connaît aujourd'hui des difficultés diplomatiques sur le continent noir, est en passe d'être remise en cause dans son ancien pré-carré.
Et le recul de l'influence de la France en Afrique, est perceptible dans la représentation des Etats du continent noir aux commémorations de cet événement que les autorités françaises ont décidé de sortir de l'ombre pour le passer à la lumière. En tout cas, l'on comprend l'absence de certains pays comme ceux de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) constitués du Mali, du Burkina Faso et du Niger ou encore de l'Algérie. D'autant plus qu'un froid diplomatique s'est installé entre Paris et ces capitales africaines.
S: Le pays