PRISONNIERS POLITIQUES
En 2024, la France continue de pratiquer allègrement sa longue tradition d’arrestation et de détention des leaders noirs qui luttent pour la libération et l’autodétermination de leur peuple.
Après les indépendantistes Kanaks au mois de juin, ce sont maintenant Kemi Seba et Hery Djehuty qui ont rejoint les rangs des prisonniers politiques d’un État raciste et brutal, qui persiste à donner dans l’abus et la violation du Droit et des droits.
Mais aucune provocation policière et militaire, aucune déferlante judiciaire ni aucune répression politique n’empêcheront la désintégration définitive de l’empire colonial français et l’émancipation du peuple Noir.
En Martinique, en Guadeloupe, en Kanaky, comme au Mali, au Burkina, au Niger et ailleurs sur le continent africain et dans les Caraïbes et le Pacifique, la détermination à bouter l’occupant français hors de nos territoires, de nos économies, de nos palais présidentiels et de notre histoire ne tarira pas.
Le combat prendra des jours, des mois ou même des années, mais dans tous les cas, comme Kemi et Hery, jamais nous ne plierons la tête. Ce qui a été commencé sera terminé.